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Le petit sapin : un conte traditionnel pour Noël

Aujourd’hui je vous propose de revenir un peu sur des classiques de Noel avec le “Petit Sapin” , un conte traditionnel écrit par Christian Hans Andersen. Ce conte danois fait partie de ces contes un peu durs dans leur approche mais qui donne un peu à réfléchir,  à philosopher sur la vie.

Alors, des versions de ce conte bien sûr,  il en existe des dizaines mais j’ai décidé de porter mon choix sur la version illustrée par Charlotte Gastaut édité au Père Castor. Pourquoi ? Parce que tout simplement elle magnifie le conte avec des détails foisonnants et surtout avec ces couleurs rondes et chatoyantes qui ont l’avantage d’assouplir le récit parfois un peu trop âpre  de ce petit sapin trop impatient de grandir.


Mais revenons au coeur de l’histoire. C’est celle d’un petit sapin qui ne prend pas le temps de s’ouvrir à l’instant présent, qui toujours est dans la projection du futur, de ce fameux jour où les bucherons viendront l’arracher à sa vie sauvage pour vivre  au centre des festivités de Noël…” Le petit sapin était si impatient de grandir, qu’il ne remarquait ni le soleil, ni l’air pur. Les oiseaux ne lui causaient aucun plaisir, pas plus que les nuages roses qui, matin et soir, naviguaient dans le ciel au-dessus de sa tête..”


Alors, je ne vous cache que j’ai parfois eu de la peine pour ce sapin dont on présage le sort malheureux. Mais j’y est vu aussi beaucoup de lumière et, en filigrane, une réflexion sur la vacuité des choses qu’il me semble bon de transmettre à un enfant. Bérénice, quant à elle, a pris le conte tel qu’il se présente, pour ce qu’il est avec toute la candeur que les enfants peuvent parfois porter sur les questions de la vie, de la perte et du temps.


C’est un conte un peu triste, certes,  mais rayonnant et je ne regrette pas de l’avoir lu à ma fille car il est aussi plein de sens. Je dirais que c’est un conte qui mérite d’être un peu accompagné. On en tire certaines leçons et on apprend aussi à tempérer son impatience. Ou du moins, on l’apprivoise, on se joue d’elle. Pour ma part, j’ai expliqué avec mes mots que parfois ce sont les temps d’attente qui sont les plus mémorables et qu’il faut profiter de tous les  instants de magie, les avant, les pendant, les après…

Et puis, pour finir, si jamais les illustrations de Charlotte Gastaut ne vous ont pas conquis ou si tout simplement vous êtes curieux, allez faire un tour chez Marc Boutavant, pour découvrir son interprétation du conte.

Cet article a été publié le 6 décembre 2015 22 h 47 min

Eloely

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  • Quand je vois ta jolie sélection, j'aimerais que la période pré -Noël continue plus longtemps. J'aime beaucoup les illustrations et les couleurs de ce livre. Merci encore pour ce partage!

    • Oh je te remercie je suis toujours aussi contente de partager et puis je te rassures même après noël j'ai bien prévu de vous montrer plein de jolis jolis albums !!!

  • Oh, un Charlotte Gastaut ! J'adore ses illustrations. Et un Marc Boutavant pour finir... Je pense que je vais craquer mais pour lequel ? Les deux peut-être, si je les trouve ;-)

  • OH MY GOD!!! Marc Boutavant!!!! C'est celui-ci qui aurait dû croiser mon chemin au lieu de Chien Pourri!!!! XD

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Eloely