En moins d’un an, le papy des filles a réussi à faire sortir de terre une armada de fruits et légumes. Tomates, rhubarbe, haricots et fraises se partager le terrain potager. Autant dire que les occasions ne manquent pas de s’y rendre pour initier Bérénice et Mathilde à l’art de la récolte mais aussi à celui de la dégustation en direct du producteur au consommateur 😉
A voir leur sourire je me dis aussi qu’elles manquent profondément d’activités en extérieur le restant de l’année et que ce n’est pas un mal de s’expatrier à la campagne pendant les vacances. J’aime les regarder, pleine de curiosités et de gourmandises.
Elles s’appliquent à l’arrosage évidemment : je me demande d’ailleurs si ce n’est pas ce qui a le plus interessé Mathilde. En quête de la fameuse “L’eau, l’eau” j’ai ris de la voir si attachée à déverser son arrosoir du mauvais côté certes de l’appareil mais toujours du côté des fraises.
Et puis dans la jardin de Papy, tout est naturel : ça fonctionne à l’huile de coude, à l’eau et aux sourires. Ca je crois que les filles l’ont bien assimilées et je suis fière de pouvoir leur transmettre ces petites valeurs qui je l’espère en deviendront de grandes à l’avenir.
Les haricots et les pommes de terre étaient divins … la preuve par A +B dans l’assiette où personne n’a boudé son repas (pas même Mathilde je n’en reviens toujours pas !)
Pas besoin de notices pour comprendre le fonctionnement d’un potager : en témoigne cette tomate cerise (que vous décernerez à peine sur la photo) sitôt croquée par Mathilde qui s’est très vite sentie très à l’aise dans ce nouveau lieu de perdition.
Ces soirées au potager on s’en souviendra : pleine de malice : chacune marquant son territoire et faisant l’apprentissage d’une pomme de terre à déterrer ou bien de l’observation des concombres en passe d’être récupérés.
Et il n’y a pas que les petits qui ont appris : moi aussi j’ai assisté à ma première cueillette de haricots verts. Ce n’est pas si évident que cela de les trouver mais quel plaisir de les manger frais.
On est sorti les mains et les pieds tout terreux mais tout galvanisés par notre récolte. La prochaine fois on amènera les bottes ! C’était chouette, merci Papy !
